Sciences
Les collections patrimoniales de la médiathèque de Perpignan conservent des ouvrages scientifiques qui sont des témoignages de la diffusion des idées et des théories de leurs temps.
L’estampe a un rôle important dans le livre scientifique. L’image est un complément du texte. Elle participe à la démonstration scientifique et permet une meilleure conceptualisation.
Les incunables, premiers livres imprimés, sont représentés dans la collection avec les Éléments de géométrie d’Euclide publiés à Venise en 1482 ou la médecine d’Avicenne avec les commentaires d’Averroès qui ont eu une grande influence sur la pensée médiévale. L’arrivée de l’imprimerie, au milieu du XVe siècle, permet une plus large diffusion de l’écrit. De nombreux ouvrages de sciences circulent dans toute l’Europe. Ils sont souvent écrits en latin qui est la langue de la connaissance.
C’est aussi l’époque des grandes découvertes. Le monde s’élargit avec les voyages de circumnavigations qui permettent aux Européens de découvrir de nouvelles terres. Mathématiciens, géographes et cartographes redessinent les contours du monde connu.
Les hommes de science vont inventer des outils, collecter, classer et inventorier les espèces, étudier les propriétés médicales des plantes et élargir leurs connaissances en essayant d’acclimater les espèces exotiques rapportées par les voyageurs naturalistes.
Au XVIIIe siècle, l’histoire naturelle, en particulier, connaît une intense activité par la publication de nombreuses découvertes. L’œuvre de Linné (1707-1778) qui marque le triomphe des classifications,
va contribuer à la popularité de cette science. L’Histoire naturelle de Buffon (1707-1788) est un ouvrage important qui propose des corpus d’images entièrement renouvelées.
Dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, la découverte de l’électricité, du magnétisme entraîne la publication de nombreux traités favorablement accueillis par le public.
Dans le domaine de l’agriculture et de l’agronomie, les livres diffusent les innovations techniques et les recherches menées à l’initiative des « physiocrates ».
Les découvertes de Lavoisier auront une grande influence sur la chimie et vont révolutionner cette science. L’expérience et l’observation deviennent les moteurs de la recherche scientifique. On
assiste à une plus grande spécialisation des textes et des recherches. À la fin du XVIIIe siècle et pendant tout le XIXe siècle, la presse scientifique va se développer, favorisée par la création de sociétés savantes.
On peut consulter les travaux de scientifiques nés en Roussillon, comme ceux de professeurs de l’université de Perpignan au XVIIIe siècle ou, au XIXe siècle, l’œuvre monumentale de François Arago et les relations de voyage de Jacques Arago, frère de l’illustre scientifique, qui participe en tant que dessinateur à un voyage autour du monde en 1817 à bord de l’Uranie qu’il racontera dans ses Souvenirs d’un aveugle.
Les incunables, premiers livres imprimés, sont représentés dans la collection avec les Éléments de géométrie d’Euclide publiés à Venise en 1482 ou la médecine d’Avicenne avec les commentaires d’Averroès qui ont eu une grande influence sur la pensée médiévale. L’arrivée de l’imprimerie, au milieu du XVe siècle, permet une plus large diffusion de l’écrit. De nombreux ouvrages de sciences circulent dans toute l’Europe. Ils sont souvent écrits en latin qui est la langue de la connaissance.
C’est aussi l’époque des grandes découvertes. Le monde s’élargit avec les voyages de circumnavigations qui permettent aux Européens de découvrir de nouvelles terres. Mathématiciens, géographes et cartographes redessinent les contours du monde connu.
Les hommes de science vont inventer des outils, collecter, classer et inventorier les espèces, étudier les propriétés médicales des plantes et élargir leurs connaissances en essayant d’acclimater les espèces exotiques rapportées par les voyageurs naturalistes.
Au XVIIIe siècle, l’histoire naturelle, en particulier, connaît une intense activité par la publication de nombreuses découvertes. L’œuvre de Linné (1707-1778) qui marque le triomphe des classifications,
va contribuer à la popularité de cette science. L’Histoire naturelle de Buffon (1707-1788) est un ouvrage important qui propose des corpus d’images entièrement renouvelées.
Dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, la découverte de l’électricité, du magnétisme entraîne la publication de nombreux traités favorablement accueillis par le public.
Dans le domaine de l’agriculture et de l’agronomie, les livres diffusent les innovations techniques et les recherches menées à l’initiative des « physiocrates ».
Les découvertes de Lavoisier auront une grande influence sur la chimie et vont révolutionner cette science. L’expérience et l’observation deviennent les moteurs de la recherche scientifique. On
assiste à une plus grande spécialisation des textes et des recherches. À la fin du XVIIIe siècle et pendant tout le XIXe siècle, la presse scientifique va se développer, favorisée par la création de sociétés savantes.
On peut consulter les travaux de scientifiques nés en Roussillon, comme ceux de professeurs de l’université de Perpignan au XVIIIe siècle ou, au XIXe siècle, l’œuvre monumentale de François Arago et les relations de voyage de Jacques Arago, frère de l’illustre scientifique, qui participe en tant que dessinateur à un voyage autour du monde en 1817 à bord de l’Uranie qu’il racontera dans ses Souvenirs d’un aveugle.